(En français ci-dessous)

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February 2nd - 15th 2015

French institute of Croatia, Preradovićeva 5, Zagreb

After Ljubljana, my pictures will be exhibited at the French Institute of Croatia. So for all the Croats among you, or Slovenes who are not far from the border, please, feel free to make the trip to this great city and have a look. I'd be delighted if you could let me know what you thought about it (in a comment down here or on my Facebook page).

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During a stay on Ouessant, I was deeply impressed by the loneliness and the wild character of this island of Brittany.

At the very end of département Finistère's tip, this five by two miles stone is endlessly battered by the Atlantic winds and swell that nothing has slowed down before they met these shores. Sea and air connexions with the continent are actually never guaranteed, therefore the island is cut off from the world on a regular basis.

For the 800 people living there, nights are lulled by the deep roar of the waves crashing on the rocks, as well as the lightbeams of the five lighthouses and the slow lament of the foghorn that have been unable to avoid shipwrecks by hundreds along the reefs, creating as many ghosts in the imaginary of Ouessant's people.

This raw aspect and this insular isolation inspired me for this series of photographs. After Zagreb, the exhibition will go to the Alliance française of Split.

Fr>

Du 2 au 15 février 2015

Institut français de Croatie, Preradovićeva 5, Zagreb

Après Ljubljana, mes photos seront exposées à l'Institut français de Croatie. Donc si vous êtes dans la région, n'hésitez pas à aller faire un tour dans cette belle ville et à faire un saut pour voir l'exposition. Et je serai ravi si vous me faites part de vos impressions, ici sur le blog, ou encore sur ma page Facebook).

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Lors d'un séjour à Ouessant, j'ai été profondément marqué par la solitude et le caractère sauvage de cette île bretonne. Au bout du bout du Finistère, ce caillou de huit kilomètres sur quatre est sans cesse chahuté par les vents et la houle océaniques qui n'ont rencontré aucun obstacle avant de s’abattre sur ses côtes. Les liaisons maritimes ou aériennes avec le continent n’étant jamais garanties, l'île se retrouve régulièrement coupée de monde.

Les nuits des 800 âmes qui peuplent l’île sont bercées par le fracas incessant des vagues sur ses falaises déchirées, par les passages des faisceaux lumineux des cinq phares, et par les lentes lamentations d'une corne de brume qui n'ont pu empêcher les centaines de naufrages de navires le long de ses récifs, comme autant de fantômes dans l’imaginaire ouessantin. Cet aspect brut et cet isolement insulaire m'ont inspiré cette série de photographies, dont une itinérance est prévue. Après Zagreb, les photos seront exposées à l'Alliance française de Split.